L’hebdomadaire Biotech Finances, référence dans le domaine de l’actualité des biotechs en France, a publié cette semaine un article sur la jeune Biotech Parisienne, THAC, qui ambitionne de soigner la résistance à l’insuline, trouble à l’origine de nombreuses maladies telles que le diabète de type 2.
Il est vrai qu’on pourrait penser que la raison d’être de la société THAC est de soigner le diabète de type 2, mais cela n’est pas tout à fait juste car comme le précise le professeur Bréchot dans cet article, THAC « est une compagnie qui lutte contre la résistance à l’insuline et non une société qui lutte contre le diabète ».
La différence entre les deux est de taille car la résistance à l’insuline est la cause principale du diabète de type 2 mais elle est également la cause de plusieurs autres maladies liées au vieillissement telles que l’Alzheimer ou encore des Cancers. Entreprendre de s’attaquer à la résistance à l’insuline revient donc à viser un spectre de maladies plus large et par extension un marché potentiel beaucoup plus conséquent.
L’article met également en évidence le moyen par lequel THAC entend atteindre ses objectifs, sa molécule, l’ALF-5755. l’ALF-5755 est une protéine qui dispose de « vertus antioxydantes et anti-inflammatoires » qui vont lui permettre d’être efficace contre des pathologies liées au vieillissement telles que les maladies neurodégénératives, oncologiques et hépatiques, en plus du diabète de type 2.
Comme il y est si bien rappelé, il est important de noter que les équipes du Pr. Bréchot travaillent sur cette molécule depuis 25 ans et ces recherches ont déjà porté leurs fruits. En effet, les études antérieures menées sur les maladies du foie ont réussi à démontrer l’innocuité et l’efficacité de l’ALF-5755 sur des patients atteints d’hépatite grave découlant de l’hépatite B, validant ainsi la phase clinique pour ce qui concerne l’indication « hépatite fulminante ».
De plus, l’entreprise THAC compte également parmi ses actifs la détention effective de 3 brevets et un 4ème brevet en cours d’acquisition.
THAC entend désormais s’adresser au diabète de type 2 en raison de similitudes frappantes qui existent entre les maladies du foie (hépatites) et le diabète de type 2, notamment la présence de ROS (Reactive Oxygen Species) dans les deux cas, qui jouent un rôle prépondérant dans l’inflammation des cellules humaines.
L’entreprise a pu vendre son brevet de résistance à l’insuline sur le marché chinois à un partenaire local qui entend l’exploiter pour proposer un médicament contre l’hépatite fulminante en Chine, un des pays les plus touchés par l’hépatite B et les formes graves qui peuvent en découler. En échange, les équipes THAC avait reçu 2 millions d’euros, une somme qui leur a permis de poursuivre leurs recherches jusqu’ici sans avoir recours à d’autres financements externes.
Aujourd’hui THAC souhaite finaliser sa phase préclinique par la réalisation d’une étude de toxicité réglementaire et elle a besoin de 900 000 € pour y arriver. Ne disposant pour l’instant « que de » 600 000 €, 300 000 € apportés en fonds propres et 300 000 € provenant d’un concours de la BPI dont elle a été le lauréat d’un des concours, THAC a décidé de passer par le crowdfunding et la plateforme Happy Capital pour lever les 300 000€ restants.
Participez dès à présent à la levée THAC sur la plateforme Happy Capital en cliquant sur le lien ci-dessous.
Quelques chiffres :
- Le diabète de type 2 est la septième cause de mortalité dans le monde et représente
quelque 684 Mds$ de dépense de santé annuelle. - Le nombre de personnes touchées par le diabète de type 2 chaque année contre 374 millions en ce qui concerne le pré-diabète.
- 1991 : Année de découverte de ALF-5755 HIP/PAP, par Christian Bréchot et son équipe.
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