Les obligations : le produit star du crowdfunding

 

 

Convertibles ou non-convertibles, in-fine ou amortissables, les obligations ont depuis quelques années le vent en poupe dans le financement participatif. En effet, le baromètre du financement participatif de 2021 faisait état d’un montant collecté en obligations de 1 296,5 millions €, environ 72% du montant total levé sur la même année.

Différencier les obligations des autres produits financiers (actions, prêts amortissables…)  demeure toutefois un exercice loin d’être aisé pour de nombreux investisseurs, qui tournent ainsi le dos à un produit financier présentant de nombreux avantages.

 

Obligations en crowdfunding : comment ça marche ?

Une obligation est un titre de créance émis dans le cadre d’un emprunt par une entité, qui dans le cas du crowdfunding est une entreprise. En d’autres termes, lorsqu’une entreprise souhaite lever des fonds sans ouvrir son capital, elle opte pour un financement par la dette et effectue un emprunt obligataire. C’est ainsi qu’elle va émettre plusieurs obligations de valeur égale auxquelles pourront souscrire les investisseurs. Une obligation est donc une reconnaissance de dette qu’octroie l’entreprise à l’investisseur ayant participé à l’emprunt obligataire.

 

Dans son fonctionnement, l’obligation se rapproche donc plus d’un prêt. Dans les deux cas, nous retrouvons ainsi plusieurs caractéristiques similaires : un taux d’intérêt spécifiant la rémunération que recevra l’investisseur, une maturité faisant référence à la durée de vie de l’obligation et un échéancier qui précise les modalités de remboursement de l’emprunt. 

 

On distingue deux grandes catégories d’obligations en crowdfunding : 

  • Obligations avec coupon : un coupon correspond à un versement périodique de l’entreprise au détenteur de l’obligation. L’investisseur recevra ainsi à intervalle régulier (annuel, semestriel, trimestriel ou annuel) un montant équivalent au taux d’intérêt communiqué par l’entreprise initialement. Au terme de la durée de vie de l’obligation, l’investisseur se verra verser le capital investi au début.

 

  • Obligations avec remboursement in fine : Pour cette catégorie d’obligations, les prêteurs ne reçoivent aucun coupon durant toute la durée de l’emprunt. Toutefois, à l’arrivée de l’échéance, ces derniers reçoivent l’ensemble de intérêts ainsi que le capital investi au départ. Cette catégorie d’obligations est notamment intéressante dans le cas d’intérêts composés, situation dans laquelle les intérêts de l’année N+1 sont calculés sur la base du capital investi plus les intérêts de l’année N. En d’autres termes, les intérêts produisent des intérêts.

 

Les obligations étant considérées comme des titres financiers, elles sont réglementées par l’Autorité des Marchés Financiers et la plateforme de crowdfunding qui organise la levée de fonds doit détenir l’agrément de Conseiller en Investissement Participatif (CIP).

 

Action et obligation: quelle différence ? 

Une action représente un titre de propriété d’une entreprise. Être propriétaire d’une action d’entreprise, c’est d’abord détenir une part de cette dernière, c’est également  participer à la prise de décisions qui affectent le devenir de cette entité tout en disposant d’un droit d’intéressement sur ses performances via des dividendes. 

Contrairement à une action, une obligation ne donne pas à son propriétaire de droit d’entrée au capital de l’entreprise émettrice. 

 

Des avantages mais pas que..

L’obligataire a l’avantage d’être un placement relativement sûr pour les investisseurs. Contrairement à une action où le délai de rémunération future n’est pas connu à l’avance, le détenteur d’une obligation a la visibilité sur la durée de son investissement et sur les flux générés jusqu’à l’échéance. Par ailleurs, le retour sur investissement est connu à l’avance via le taux d’intérêt. Hormis en cas de défaut de paiement, l’investisseur est donc assuré de toucher la somme prévue. 

Toutefois, les propriétaires d’obligations ne bénéficient pas des mêmes avantages fiscaux que les investisseurs en crowdequity. Ces derniers tirent partie d’une réduction d’impôt sur leur revenu pouvant aller jusqu’à 25% de la somme versée. Les détenteurs d’obligations sont quant à eux soumis à la flat tax de 30% sur les revenus du capital, une taxation pouvant être réduite s’ils bénéficient de dispenses.

 

Pixminds, un cas d’école d’emprunt obligataire en crowdfunding

PME savoyarde spécialisée dans la conception d’équipements électroniques à forte valeur ajoutée, Pixminds réalise actuellement un emprunt participatif sur la plateforme Happy Capital. Les fonds collectés permettront le développement de sa technologie Ark en milieu pédagogique. Objectif : ouvrir 20 sites d’ici fin 2023, en bénéficiant des opportunités majeures du marché très dynamique des solutions d’apprentissage numérique (250 milliards d’euros en 2021, +21% vs. 2020).

Pour ce faire, elle souhaite lever 500 000 € en obligations convertibles et offre en retour un taux de rendement brut annuel de 8% sur 36 mois avec un coupon annuel. Découvrez sans plus attendre cette belle opportunité vous permettant de valoriser votre capital tout en soutenant une PME innovante 100% Made in France.

 

         

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