L’insuffisance circulatoire aiguë peut être définie comme l’incapacité du cœur à assumer ses fonctions consistant à apporter du sang aux cellules de nos différents organes. Elle est, avec l’insuffisance respiratoire aiguë, la cause la plus fréquente d’admission dans les unités de réanimation et directement responsable de plus de 240 000 décès chaque année en Europe.
Il serait possible de sauver une partie de ces victimes si le diagnostic dès la réception des patients aux urgences était plus précis et plus rapide. En effet, il est important de savoir que l’examen clinique qui est effectué au moment de l’arrivée des patients suspectés d’insuffisance circulatoire aiguë a une grande incidence sur les chances de survie de ces derniers et doit faire l’objet d’une attention toute particulière.
Durant une crise d’insuffisance circulatoire aiguë, les organes tels que le cerveau ou encore les reins ne reçoivent presque plus assez de sang pour fonctionner correctement et on constate des symptômes tels que l’allongement du temps de recoloration cutanée (TRC), on parle alors de d’hypoperfusion tissulaire.
Afin d’établir le diagnostic d’insuffisance circulatoire aiguë, Il est crucial de pouvoir identifier les symptômes de manière rapide et précise. La mesure du TRC figure parmi les tests systématiquement effectués dans le cadre d’un diagnostic de l’hypoperfusion tissulaire.
COMMENT MESURE-T-ON LE TRC ?
A l’heure actuelle, la mesure du TRC s’effectue en décubitus dorsal (le patient est à plat-dos) sur le L’index, le majeur ou l’annulaire. Très concrètement, le médecin urgentiste va appuyer le pouce du patient, ainsi qu’un des trois autres doigts mentionnés précédemment, pendant cinq secondes. Une fois cela fait, il s’agit ensuite de mesurer le temps nécessaire que va prendre la peau à retrouver sa couleur initiale.
Ce moyen de mesure « à l’œil et au toucher » reste séduisant pour les hôpitaux car il est facile d’accès, non invasif, rapide et ne coûte pratiquement rien.
COMMENT INTERPRETE-T-ON LES RESULTATS DU TRC ?
Aujourd’hui, le professionnels du secteur médical considèrent qu’un TRC normal doit être de moins de 2 secondes pour ce qui est de l’enfant et de jeune adulte masculin, mais en ce qui concerne la femme et les individus males comme femelles de plus de 65 ans, les seuils de TRC considérés comme normaux sont respectivement de 3 et 4 secondes. En dessous de ces seuils, la personne n’est pas considérée comme atteinte d’insuffisance circulatoire aiguë, on parle de choc « absent ».
Si le TRC mesuré dépasse de très peu les seuils susmentionnés, on parle de choc « faible ou modéré » et si les seuils sont très clairement dépassés, on parle de choc « sévère » et le diagnostic d’insuffisance circulatoire aiguë est aussitôt posé.
QUEL EST L’INTERET DU TRC ?
Le TRC n’est pas uniquement utilisé dans le cadre du diagnostic de l’insuffisance circulatoire aiguë, il sert également de base pour déterminer la déshydratation chez le nourrisson et est considéré comme un « facteur prédictif indépendant de mortalité dans le paludisme, la pneumonie, la diarrhée et la malnutrition » qui sont les causes principales de décès dans les pays sous-développés et en voie de développement.
Même s’il faut préciser que dans tous les cas d’usage cités plus haut le TRC n’est jamais l’unique symptôme considéré pour établir le diagnostic de la pathologie, il figure toutefois parmi les indicateurs principaux permettant de déceler ces affections rapidement chez les patients concernés et c’est en cela qu’il est important.
DES LIMITES DANS LE PROTOCOLE DE MESURE DU TRC
Lakhal, Ehrmann et Boulain ont démontré dans leurs travaux de recherches intitulés « Couleur et température de la peau dans l’insuffisance circulatoire aiguë » publiés le 27 février 2009 dans la revue scientifique « Elsevier Masson France » qu’il était possible que la procédure de mesure du TRC actuellement utilisée débouche sur des résultats complètement erronés. En effet, des facteurs tels que la luminosité de l’endroit dans lequel est effectué la mesure du TRC peuvent influencer le temps que va prendre la peau à retrouver son état initial, faussant ainsi le diagnostic qui va être posé.
Par ailleurs, ils énoncent clairement la nécessité de la mise en place d’une procédure de mesure objective du TRC via caméra digitale et qui est basée sur un algorithme clair afin d’accroître l’efficacité du corps médical dans le diagnostic de l’hypoperfusion tissulaire.
DICARTECH APPORTE LA SOLUTION
Grâce au DiCART, son appareil permettant de mesurer le TRC de manière exacte, non-invasive et systématique, DiCARTECH propose ainsi un protocole de mesure du TRC qui comble les défaillances des méthodes actuellement utilisées et répond aux problématiques concrètes que rencontrent les urgentistes sur le terrain, un réel bond en avant dans ce domaine.
DiCARTECH va permettre un diagnostic plus rapide des patients souffrant d’insuffisance circulatoire et donc une meilleure prise en charge de ces derniers, menant selon les estimations à une réduction de 10% du nombre de décès directement liés à cette pathologie.
Participez dès à présent à la levée de fonds Dicartech actuellement ouverte à la souscription sur Happy Capital !!