Le crowdfunding, littéralement « financement par la foule », est communément traduit en français par l’expression « financement participatif ». Il s’agit en fait d’un mode de financement à mi-chemin entre le micro-crédit et le capital-investissement (décrets de 2014 et 2016).
Bien qu’il s’inscrive dans le récent sillage de l’économie sociale et solidaire (ESS), le crowdfunding ne date pas d’hier. La 1ère collecte de fonds organisée en France s’est déroulée en 1875. Celle-ci avait pour objectif d’offrir la Statue de la Liberté aux États-Unis ! Les premières plateformes en ligne émergent en Amérique à partir des années 2000 avec la vague déferlante des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
L’essor faramineux du crowdfunding coïncide avec la crise économique de 2007. La frilosité des banques a conduit à un délétère resserrement du crédit. Les modes de financement alternatifs ont pris leur envol pour soutenir l’économie réelle. Des milliers d’entrepreneurs ont ainsi pu lever des fonds sans passer par les investisseurs institutionnels ! On distingue actuellement trois grandes familles de crowdfunding :
– Le crowdgiving. Semblable à du mécénat ou à du parrainage, il s’agit de levées de fonds basée sous la forme du don. A noter que des contreparties sont souvent offertes aux contributeurs. Tantôt celles-ci sont simplement symboliques, parfois il s’agit d’un achat par anticipation du produit proposé par l’entreprise financée !
– Le crowdlending. Cette démarche conjugue du prêt entre particuliers et du micro-crédit aux entreprises : le prêt peut être solidaire, c’est-à-dire effectué à titre gracieux ou être rémunéré avec un taux d’intérêt.
– Le crowdinvesting ou equity crowdfunding. Il s’agit d’une prise de participation en parts sociales ou en actions dans les entreprises financées. Concrètement, l’investisseur place des capitaux dans une société. Celui espère que son placement sera rentable (via le versement de dividendes et/ou à moyen terme générateur d’une plus-value lors de la cession de ses parts).
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Le crowdfunding est-il encadré par la loi ?
En mai 2013, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) ont publié deux guides indicatifs des bonnes pratiques à respecter, l’un pour les investisseurs, le second pour les plateformes de financement participatif (Décrets de 2014 et 2016).
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Le crowdfunding est-il toujours plébiscité dans l’Hexagone ?
1 Français sur 6 a déjà soutenu un projet et la dynamique se poursuit à vive allure.
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Happy Capital est-elle une plateforme de financement participatif agréée ?
Comme toujours, et a fortiori sur le web, il convient d’être vigilant. Avec Happy Capital, tout est en règle ! Notre plateforme détient le statut de Conseiller en Investissement Participatif contrôlé par l’AMF inscrit à l’ORIAS sous le n° 13004726.
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Grosso modo, que fait Happy Capital ?
Happy Capital représente la première plateforme française non discriminante de financement participatif par entrée au capital (crowdinvesting). Elle réunit des entrepreneurs à la recherche de fonds d’une part, et des investisseurs particuliers désirant placer leur épargne dans l’économie réelle d’autre part. La particularité de Happy Capital c’est de permettre à chaque entrepreneur, quel que soit son stade de maturité (amorçage, création, développement, reprise), de pouvoir financer sa croissance avec les conseils de nos experts en finance, stratégie et droit.
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Pourquoi avoir créé cette plateforme de crowdfunding?
Nous sommes partis d’un double constat : d’une part, le resserrement du crédit inhérent à la crise économique de 2007 a rendu particulièrement difficile le financement de projet entre 150k€ et 1 million d’€ ; d’autre part, le discrédit jeté sur les banques du fait leur opacité a conduit les investisseurs à préférer des placements dans l’économie réelle. Notre objectif est de permettre aux dirigeants de PME qui n’arrivent pas à financer leur croissance de rencontrer des investisseurs souhaitant placer leur épargne dans des entreprises qui les séduisent. S’ils le désirent, ces derniers peuvent alors s’investir personnellement dans la réussite des projets entrepreneuriaux qu’ils financent !
C’est décidé, je soutiens des entreprises prometteuses & porteuses de sens |
Avertissement : l’investissement au capital de start-ups et PME présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi ainsi qu’un risque d’illiquidité. En savoir plus.