Depuis quelques temps, des levées de fonds d’un troisième genre apparaissent : les STOs (Security Token Offering) après les ICOs (Initial Coin Offering).
Tout comme les ICOs, les STOs reposent sur la technologie Blockchain mais le mécanisme diffère quelque peu. En effet, le financement par ICO est en réalité “un préachat d’un service qui n’existe bien souvent pas encore” ce qui n’offre donc aucun pouvoir politique ou économique à l’assemblée générale pour l’investisseur.
Là où les STOs sont intéressantes, c’est par leur capacité à représenter des actifs tangibles (bien matériel ou action) se rapprochant d’une certaine manière de la notion classique d’action conjugué à la liquidité qu’offre la technologie Blockchain.
C’est dans cette approche hybride qu’il aurait été intéressant de voir apparaitre un encadrement juridique des STOs dans les textes de Loi Pacte. Celle-ci n’aborde pour l’heure que la question des ICOs.
Les acteurs français du financement n’ont pas vraiment eu de rôle majeur en matière d’ICOs. Mais à l’heure où les ICOs illustrent leurs limites, pourquoi ne prendrions-nous pas le leadership sur les STOs ?
Retrouvez ICI un article des Echos avec en exemple la STO de TokenData.