Questions/réponses abordées durant la web-conférence des brillants chercheurs de Peptinov.
En préambule :
Cette solution développée par Peptinov offre de nombreux avantages compétitifs :
- pas de résistance au traitement + administration au patient simplifiée + coûts de production réduits.
Bref, Peptinov permettra au plus grand nombre de patients d’en profiter et à stades plus précoces !
Ceci constitue un changement radical dans le traitement par immunothérapie.
L’entreprise un potentiel de marché important
La solution portée par Peptinov peut potentiellement être appliquée à de nombreuses protéines. Ceci ouvre le champ à de multiples applications thérapeutiques et sur des marchés importants (pathogenèse de nombreuses maladies inflammatoires chroniques arthrose, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Horton, maladie de Castleman…), mais aussi dans différents cancers.
- Vous avez évoqué parmi les applications possibles de votre traitement des fièvres récurrentes d’origine inflammatoire. Pourriez-vous donner un exemple ?
“La fièvre méditerranéenne familiale, qui se traduit par de fortes poussées de fièvres et des douleurs abdominales et articulaires. Pour les patients qui ne répondent pas au traitement standard (la colchicine), le traitement alternatif coute 300.000€ par an et par patient ! L’immunothérapie anti-inflammatoire de Peptinov pourrait être une alternative à coût modéré.”
- Pouvez-vous nous dire quelles sont les qualités principales de votre équipe pour mener à bien vos recherches ?
“En un mot : la complémentarité. Nous avons dans l’équipe des bio-informaticiens, un médecin, des chercheurs en biologie, un pharmacien expert en développement clinique, un ingénieur chimiste, un polytechnicien…”
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Avez-vous les moyens de mener des recherches et études sur plusieurs pistes simultanément?
“A ce stade oui. Nous évaluons le potentiel de notre traitement avec des experts de plusieurs (5 à 6) maladies d’origine inflammatoire. En fonction des capitaux que nous lèverons, nous déterminerons le nombre d’études cliniques réalisables en parallèle chez l’homme ou l’animal, en plus de celle liée à l’arthrose.”
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Votre traitement sera-t-il préventif ou curatif pour l’arthrose?
“Il sera d’une certaine façon les deux à la fois : en contrôlant l’inflammation qui conduit à la destruction du cartilage, notre traitement vise à stopper la maladie à un stade précoce, avant que cette destruction n’ait lieu ou ne se poursuive.”
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Pouvez-vous nous partager 3 bonnes raisons de vous soutenir?
1/”Nous nous attaquons à un enjeu de santé publique majeur;
2/ Nous bénéficions du soutien de cliniciens renommés dans l’arthrose et les maladies inflammatoires;
3/ Nous avons obtenus des résultats très encourageants chez l’animal (production d’anticorps contre la protéine inflammatoire ciblée).”
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Une vaccination préventive étendue aux populations à risque serait-elle donc envisagée ?
“Cela est effectivement envisageable, mais nous devons tout d’abord bien connaître, grâce aux essais cliniques, les effets de notre produit dans la maladie qui ferait l’objet d’une telle vaccination.”
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Combien de personnes composent l’équipe de Peptinov ?
“9 aujourd’hui. Nous envisageons de recruter 2 ou 3 personnes supplémentaires d’ici 2 ans.”
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Quel est le montant désiré de votre levée de fonds ?
” L’objectif de notre campagne avec Happy Capital est de 200.000 €, extensible à 500.000€. Nous levons par ailleurs d’autres fonds auprès d’investisseurs privés.”
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Le dosage de la CRP montre que l’inflammation n’est pas toujours à l’origine de l’arthrose. Le traitement peut-il donc couvrir tous les champs de l’arthrose ?
“Il est trop tôt pour le dire, on le verra lors des essais cliniques. A ce stade nous visons les arthroses inflammatoires, ce qui représente déjà plusieurs millions de patients.”
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Quel planning pour les prochaines phases cliniques ?
“Nous espérons démarrer l’essai de phase I d’ici avril/mai 2020, qui durera environ 14 mois. L’essai de phase II devrait avoir lieu dans la foulée. Il durera entre 2 et 3 ans dans l’arthrose, mais pourra être plus court dans d’autres pathologies.”
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Peut-on déjà rejoindre l’essai clinique?
“Non, il nous faut au préalable recevoir le feu vert de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament nous avisant que l’essai peut démarrer. Le médecin en charge de l’essai (le Professeur Rannou) pourra alors proposer aux patients disposant du profil médical adapté, selon lui, de faire partie de l’essai.”
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Quelle sera donc la prochaine étape financée grâce à cette levée de fonds en cours sur Happy Capital ?
“La conduite de l’essai clinique de phase I. En parallèle, nous procèderons à la levée des fonds nécessaires à la réalisation de l’essai clinique de phase II, en impliquant, en plus des actionnaires existants, des investisseurs institutionnels, des fonds d’investissement et peut-être des laboratoires pharmaceutiques.”
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Comment est actuellement réparti le capital de Peptinov ?
“Le capital est détenu à 90% par les fondateurs, l’équipe dirigeante et des particuliers (y compris ceux ayant participé aux campagnes de crowdfunding) et par le groupe de protection sociale IRCEM (10%).”
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Combien de temps dure l’essai clinique ?
“L’essai clinique de phase I est prévu pour durer 14 mois.”
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Les fonds levés vont vous permettre de financer l’entreprise jusqu’à quand ? Aurez-vous de quoi tenir jusqu’à fin 2021, pour finir la phase I ?
“C’est effectivement notre objectif. Nous disposons d’ores et déjà de suffisamment de fonds pour pouvoir démarrer notre essai clinique de phase I l’an prochain.”
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Êtes-vous les seuls sur le marché ?
“Aujourd’hui les seuls traitements sur le marché sont des anti-douleurs non spécifiques, il n’y a pas de traitement s’attaquant aux causes de l’arthrose. Il existe des thérapies potentielles en phase de développement clinique, comme nous, notamment celles qui visent à reconstituer le cartilage détruit.”
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Avez-vous avec des partenariats à l’international avec des labos, hôpitaux… ?
“Oui, nous avons eu des discussions préliminaires avec plusieurs labos pharmaceutiques et ils ont manifesté un réel intérêt pour nos travaux. Nous leur reparlerons lorsque nous disposerons des résultats de nos essais cliniques.”
Ensemble nous serons plus forts pour terrasser ces fléaux de santé publique.